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Ce blog est en stand by depuis un moment. Des photos manquent etc... Un jour prochain je me pencherai sur la question pour le remettre à flots. D'ici là bonne lecture. RémiCategories
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Monthly Archives: October 2006
Musique de Colombie
L’autre jour sur l’ordinateur du cybercafé il y avait cette chanson, je ne sais pas si c’est colombien mais je vous la laisse quand même. Fonseca – Hace tiempo
Posted in Colombie
6 Comments
Iquitos – Leticia en bateau
Samedi 30 septembre 20h, Puerto Masusa – Iquitos
J’avais décidé de prendre le mototaxi afin d’arriver à Puerto Masusa avant la nuit. Ce dernier m’avait été décrit comme le pire quartier de la ville et à voir la gueule des gens, ça ne m’étonne pas. (oui, gros délit de faciès). A l’approche de mon bateau tout le monde m’accoste, que ce soit pour me vendre des conneries ou pour me sonder. Je m’en sort bien et arrive sur le bateau. Je pose mon sac dans la boite qui me sert de cabine (j’ai loué une des rares cabine pour au moins assurer un peu mon sac. 10 soles de plus, environ 2,5euros). Le bateau c’est une sorte de grande barge à fond plat qui comporte trois niveaux. Au rez de chaussé les marchandises, au dessus les personnes (et marchandises s’il y en a trop), au dernier, le reste et le poste de pilotage. Le capitaine est une femme, les matelots des hommes, le cuisinier un travelo.
J’ai 2h d’avance sur le départ, mais il y a déjà du monde. Hommes, femmes, enfants… A l’extérieur, sur le quais, on se croirait dans un camp de réfugiés de l’ONU, les marchandises sont jetées sur le sol et des mecs les fonds monter par petits paquets sur leur dos. Environs 1000 briques, qu’ils transportent 10 par 10, du bois et Dieu sait quoi d’autre. Le chargement dure 3h. Je suis le seul blanc à bord et ça se voit. Je suis regardé comme une bête étrange, surtout avec mon mètre quatre-vingt dix, mes cheveux soyeux, mon corps de rêve, mes yeux de lynx (je m’égare…).
Trente minutes avant le départ il y a un blanc sur le quai (il a la foi pour être là de nuit). Il hésite entre les deux bateaux qui partent. Vu la situation, moi j’hésite pas, je vais le chercher. C’est dans son intérêt et dans le mien qu’on monte dans le même bateau. Le gars s’appel Alexis, il est français et un peu en speed à mon goût. En fait il vient de se faire piquer ça montre, ce doit être la raison de son speed. Il monte donc sur le Victor Manuel.
Je dois quand même avouer que je me suis demandé ce que je foutais là pendant les 12 premières heures. Je partage ma cabine avec William, un gros porc de 40 ans qui se promène avec plein de cartons. Puis le voyage se déroule tranquillement, le bateau se vide au fur et à mesure, l’ambiance est plus détendue. Je reste quand même sur le “qui vive” car je sens certains Péruviens pas nets qui attendent la faille. Le voyage s’écoule paisiblement au gré du courant. Je n’ai pas faillit, puisque je posais le pied, 40h plus tard, à Santa Rosa, avec toutes mes affaires (En fait les Péruviens parlaient de 3 jours de voyage, c’est faux, ça s’étale sur 3 jours Samedi, Dimanche, Lundi, mais ça ne dure que 40h environ). Après trois formalités, je traversais le fleuve pour Leticia, en Colombie
Ce trajet m’a permis de voir la tranquillité de la forêt amazonienne depuis le fleuve, ainsi que certaines espèces animales qui s’y trouvent (Dauphins, oiseaux etc…) mais franchement mieux vaut faire ça en groupe…seul ou même à deux, on ne fait pas le fier…
J’avais décidé de prendre le mototaxi afin d’arriver à Puerto Masusa avant la nuit. Ce dernier m’avait été décrit comme le pire quartier de la ville et à voir la gueule des gens, ça ne m’étonne pas. (oui, gros délit de faciès). A l’approche de mon bateau tout le monde m’accoste, que ce soit pour me vendre des conneries ou pour me sonder. Je m’en sort bien et arrive sur le bateau. Je pose mon sac dans la boite qui me sert de cabine (j’ai loué une des rares cabine pour au moins assurer un peu mon sac. 10 soles de plus, environ 2,5euros). Le bateau c’est une sorte de grande barge à fond plat qui comporte trois niveaux. Au rez de chaussé les marchandises, au dessus les personnes (et marchandises s’il y en a trop), au dernier, le reste et le poste de pilotage. Le capitaine est une femme, les matelots des hommes, le cuisinier un travelo.
J’ai 2h d’avance sur le départ, mais il y a déjà du monde. Hommes, femmes, enfants… A l’extérieur, sur le quais, on se croirait dans un camp de réfugiés de l’ONU, les marchandises sont jetées sur le sol et des mecs les fonds monter par petits paquets sur leur dos. Environs 1000 briques, qu’ils transportent 10 par 10, du bois et Dieu sait quoi d’autre. Le chargement dure 3h. Je suis le seul blanc à bord et ça se voit. Je suis regardé comme une bête étrange, surtout avec mon mètre quatre-vingt dix, mes cheveux soyeux, mon corps de rêve, mes yeux de lynx (je m’égare…).
Trente minutes avant le départ il y a un blanc sur le quai (il a la foi pour être là de nuit). Il hésite entre les deux bateaux qui partent. Vu la situation, moi j’hésite pas, je vais le chercher. C’est dans son intérêt et dans le mien qu’on monte dans le même bateau. Le gars s’appel Alexis, il est français et un peu en speed à mon goût. En fait il vient de se faire piquer ça montre, ce doit être la raison de son speed. Il monte donc sur le Victor Manuel.
Je dois quand même avouer que je me suis demandé ce que je foutais là pendant les 12 premières heures. Je partage ma cabine avec William, un gros porc de 40 ans qui se promène avec plein de cartons. Puis le voyage se déroule tranquillement, le bateau se vide au fur et à mesure, l’ambiance est plus détendue. Je reste quand même sur le “qui vive” car je sens certains Péruviens pas nets qui attendent la faille. Le voyage s’écoule paisiblement au gré du courant. Je n’ai pas faillit, puisque je posais le pied, 40h plus tard, à Santa Rosa, avec toutes mes affaires (En fait les Péruviens parlaient de 3 jours de voyage, c’est faux, ça s’étale sur 3 jours Samedi, Dimanche, Lundi, mais ça ne dure que 40h environ). Après trois formalités, je traversais le fleuve pour Leticia, en Colombie
Ce trajet m’a permis de voir la tranquillité de la forêt amazonienne depuis le fleuve, ainsi que certaines espèces animales qui s’y trouvent (Dauphins, oiseaux etc…) mais franchement mieux vaut faire ça en groupe…seul ou même à deux, on ne fait pas le fier…
Je vous laisse à la suite quelques photos du trajet…
Posted in Pérou
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