Nous y voilà, déjà 4 jours que j’ai atterri à Córdoba. Quatre jours biens remplis mais qui restent pour le moment infructueux
Nous avons atterri (Marion et Moi) à 11h30 heure locale après 20h d’un trajet d’avion long, recouvrant 2 escales (Madrid et Santiago du Chili). […]
11h30, heure locale. Nous quittons l’aéroport en taxi après avoir changé quelques euros. La direction: une auberge de jeunesse au 1070 Ituzaingo. Sur le trajet, nous restons silencieux. Le paysage qui s’offre à nous ne ressemble en rien à ce que nous avions imaginé. Rien n’a l’air terminé, la poussière vole partout, tout parait décrépissant, la campagne est des plus aride. Marion compare ça à la Tunisie et je suis assez d’accord avec ce point de vu.
Arrivé à l’auberge, nous prenons possession de nos quartiers. La suite de la journée nous amène à découvrir notre future fac, et sur ce point on n’a pas été déçu. L’ambiance de la cité-U, c’est Belgrade après 10 ans de guerre. C’est ce qui reste de Berlin Est après la chute du mur, c’est-à-dire des bâtiments néo-communistes rectilignes non peints (Béton pur) mais taggués à outrance. (Photos coming soon). A coté d’un des bâtiments un chat mort pourrit tranquillement (sans compter les chiens errants). A l’intérieur de notre bâtiment c’est Assas dans la déco (cad un bâtiment années 60/70 jamais rénové).
Nous rencontrons Marchelo, un homme au rôle obscur et dont le bureau sent la clope à plein nez. Il appel Swoboda (notre contact ici), me le passe, et après un coup de fil laborieux, RDV est pris pour le lendemain 10h30.
Nous partons en quête de petites annonces pour les apparts. Nous manquons d’infos et d’aide, un long travail de prospection commence. Marion cherche plutôt une collocation, moi un appart seul… Promenade dans le centre ville pour repérer. Bref, en fin de journée, nous dînons dans un petit resto. Je me tente au « Locro » sans savoir ce que c’est. Le plat arrive et la SURPRISE!!! Il s’agit d’une mixture que l’on peut facilement qualifier de rebutante (Photo coming soon). Pour le manger, une cuillère. Après observation et teste gustatif, ce plat est composé de maïs, de carottes, de pied de porc et de tous autres ingrédients non identifiés où plutôt, non identifiables.
Nous allons nous coucher a 9h30 soit 2h30 heure française.
——un phénomène se présente sous mes yeux je vous en fais part. La bise entre argentins c’est uniquement une bise, on a l’impression de s’arrêter à mi parcours———
Le lendemain, Vendredi 29 Mai, nous petit déjeunons dans le café qui est en face de l’auberge puis allons voir Carlos Swoboda (quel connard ce gars, bref!!! explication plus tard). Cet homme travail dans un bureau, à coté d’autres bureaux, dans un couloir de bureaux. Son office, c’est 2,5m sur 3,5m de pur bonheur, à peine éclairé par la fenêtre voilé par des volets en métal. Lénine, si tu n’es plus parmi nous, ton emprunte reste encore bien présente. Présente surtout dans l’inefficacité et l’aide inutile que nous a apportées Carlos. Nous le quittons sur ces paroles magistrales de notre contact, toutes pleines d’optimisme, « vous devez progresser en Espagnole ». Merci Carlos, on n’est pas pressé de te revoir.
Dépité nous allons voir le service des relations internationales de l’université concurrente, la “Catolica”. Là nous tombons sur un gars adorable, Mauricio, qui prend les choses en main avec un professionnalisme époustouflant. A partir de ce moment, on ne contrôle plus la situation. On se retrouve à déjeuner dans un appart avec d’autres persos en vue d’une colloc, le sketch. 15h on repart etc…(Marre du détail et vous aussi)
Le soir, on a mangé dans un resto et, comme la veille, j’ai pris un truc sans savoir, ça a un goût…louche et un aspect infecte (« il a tout vomis? » Non, non, il n a pas touché). Avec Marion, on a parlé de nous, de l’IECS et de ses bons moments…
02/08/05 (ça c est la date du jour où j’ai écrit cette page dans mon cahier)
Les jours se suivent et se ressemblent, visite d’appart et coup de fil sans suite. Heureusement, le samedi soir, une fille de l’auberge nous propose d’aller en boite. Apparemment, ici, les boites n’ouvrent pas avant 2h du mat. C est un truc de fou, ils vivent complètement décalés et je ne suis pas encore dans le rythme. Bref, une boite sympa à la moyenne d âge de 35 ans bien tapé!!! On s’est jeté sur la piste avec Marion, à 2h30, la boite était pleine, comme à 4h30 quand nous sommes parti. Sept dans une voiture, devant les flics, ils n’ont pas moufetés (C’est une autre culture)
Le dimanche à Cordoba c’est ville morte […] (j’en ai marre de taper là!! sur un clavier étranger en plus, tu me diras, tu en as peut être marre de lire!!!)
Lundi 1er Août, la journée a commencé par une visite chez Mauricio qui nous a donné une nouvelle adresse. Une petite maison sympa; l’inconvénient: Tenue par une vielle qui au bout d’une 1/2 heure nous saoulait déjà.
Au gré des rues, nos pas nous mènent à l’alliance française, là nous rencontrons des jeunes français super sympa qui nous proposent leur appart qu’ils quittent fin Août. Un appart génial avec 3 chambres etc…Ni une, ni deux, on se retrouve à bouffer chez eux jusqu’à 17h30. Nous avons notre premier « Asado » (BBQ). De la viande jusqu’à plus soif….
Sans transition, à 18h, petit tour à la fac avec une Danoise descendue à l’auberge. D’office, on lui propose la colloc. A voir, mais je suis emballé par l idée même si on est deux français!!! En plus on nous a dépeint le portrait des Argentins, pas top. Et ça se vérifie tous les jours.
Mardi 2 Août. Ce matin, nous sommes allé voir Swoboda avec Maria (la danoise). Gros Breakage pour Marion et moi!!! Carlos nous a brisé en deux; Maria posait des questions et Carlos nous a regardé en nous disant, « qu est ce que je vous ai dit vendredi… » Bref on s’est fait engueuler comme des vulgaires gamins de maternel…
On repart tous les 3 dans le centre, une petite visite de « depatamento a compartir » (appartements à partager); hors de prix (ok tout est relatif). Déjeuner à 15h30 (on commence à prendre le rythme), retour auberge pour les annonces du journal, échec!! Voila la journée classique de recherche d appart…La suite coming soon, si tu as lu jusque là tu es quand même courageux, je vous fais des bisous
Hasta luego
Remi
eh oui! j’ai lu jusqu’au bout! en fait, j’ai un peu eu la meme experience, a part pour le cote communiste. Mais le clavier pourri sans accent, les repas non identifies, les horaires decalees (sauf qu’ici c’est l’inverse: ils dinent a 18 ou 19h et sortent des 20h…). Bref, je compatis, mais ce ne seront que de bons souvenirs une fois finis!!
bon courage!
Comme Delphine, j’ai été jusqu’au bout! Contente d’avoir eu de vos nouvelles. Je te souhaite bon courage et profites en. Ce sont ces moments là qu’on oublie pas et l’écrire c’est encore mieux. ça reste.
J’attends la suite des aventures…
Moi aussi j’ai été jusqu’au bout! Côté communiste, je compatis parce que j’ai moi aussi été servi pendant mes vacances à Cuba : portraits de Fidel à gogo au bord des routes, propagande de ouf à la télé… Continue à donner de tes nouvelles, j’adore tes péripéties! Profite bien mon grand. Hasta luego
Coucou mon petite Rémi!! Et bien quelles aventures… Mais au moins tu garderas de bons souvenirs , c’est sûr!!!! ( j’essaye de mettre des accents!!!! lol) Bon si j’avais su que les Argentins étaient comme les Costariciens, je t’aurai prévenu pour la bise, les soirées… je me rappelle, quand j’y suis allée, on était tous mineurs, et ils nous avaient fait des fausses cartes d’id, pour pouvoir sortir!!! lol
En tout cas merci de tes récits, j’essayerai de faire pareil, quoique Aux US, ça a l’air moins le bordel!!!!
Bisous à Toi et Marion
ELO
Moi aussi je suis allé jusqu’au bout!!! Et j’ai mes pâtes qui crament en bas!!!!
Bon bah ça à l’air cool l’Argentine. J’ai bien fait de pas y aller! LOL.
Non mais c’est vrai qu’après, ça te fera des bons souvenirs. je me suis bien marré du récit de la première journée. T’aurais dû être écrivain car on s’imagine tous les lieux où tu es allé.
Cry for me Argentina. Continue à donner des news. Bye. Maxou
Ola Rémi!
Bon tu vois qu’un blog çà sert à quelque chose! Je pense bien à toi! Là je suis au taf et tes mails me manquent terriblement!
J’attends les photos du chat pourrissant avec une impatience non dissimulée! A moins que tu les aies déjà ajouté! Bon courage en tout cas pour ta recherche d’appart et continue de nous tenir informés!
Aie Caramba!
Ca te dresse mon bon remi. Force et honneur !
pareil que Denis, sauf que Humilité et Abnégation
Coucou Rémi, je suis revenue de Reading où, moi, j’ai trouvé un appart. C’est une collocation à 3 ou 4 dans une jolie maison. Mais la quête fut longue aussi.
Gros bisous