Le match de foot n’était pas gagné d’avance pour l’Argentine (
Je ne me base pas du tout sur des arguments footballistiques pour dire ça, explications juste après). Les Ivoiriens faisaient peur à voir, des vraies forces de la nature avec des muscles énormes, des pectoraux flamboyants (
attention pas autant que les miens). Bref, ils n’auraient fait qu’une bouchée des argentins tous « flacos » (
maigres). La partie se déroulait dans une ambiance tendue au KGB (
Bar à l’angle de chez moi). Les actions se suivaient. J’y allais de mes petits commentaires pour le deuxième match de ma vie.
« Ils sont costauds quand même ces africains », « dis donc, sacré mollets !!! », « Simulateur !!! », des remarques constructives en somme.
Puis les buts se sont enchaînés, tout le bar se levait dans un même élan, les gens s’embrassaient sans se connaître. A chaque ralenti de but la clameur se faisait plus forte. Puis, la Victoire, les papiers qui volaient aux fenêtres des immeubles (
Les gens ont balancé tout ce qui leur passait sous la main). Tel un exode massif, la population s’est ruée en centre ville. Un rassemblement énorme pour exprimer la joie populaire…..J’allais enfin pouvoir picoler pour fêter la victoire!!! (
ce qui vaut bien mieux que de boire pour oublier la défaite.)
Le salon « Delicatessen & Vinos » se tenait au Sheraton de Cordoba. (Dis comme ça, c’est la classe). Avec l’entrée, nous avions une coupe afin de goûter tous les cépages présents. Chaque vin se trouvant dans ce salon représentait un petit bout de culture Argentine et j’étais bien décidé à en joindre tous les bouts. Mes deux compagnonnes d’appartement étaient prêtes à faire de même. Tout alla très vite la bodega Eclipse, suivie de la bodega Don Benjamin, Lounge, Enrique Foster…. (en faisant un compte rapide avec le catalogue, je dirais une trentaine d’exposants sur la quarantaine présents, sans compter que l’on déguste plusieurs vins par stand). Résultat des courses, nombres de variétés goûtées, le célèbre Malbec, du Bonarda, Cabernet Sauvignon, Tocai, Chardonnay, Pinot noir, Pinot gris, etc… (Certains s’étonneront du désordre de cette énumération. Blanc, rouge, tout y est mélangé, mais il a bien fallut goûter à tout quelqu’en fut l’ordre.), plusieurs régions, Mendoza, San Juan, Patagonie… Enfin, 22h45, 3h de picole intensive auxquelles il a fallut mettre un terme. Terme heureux puisque j’avais goûté à une grande partie de la culture argentine !!!