Le dernier des Hippies

Tout commença la semaine dernière lorsque Gaston nous proposa d’aller passer une journée à Cuesta Blanca (45 mns de Cordoba en voiture) pour se baigner etc… RDV est pris pour qu’il passe nous chercher dimanche matin 11h.
13h30 Gaston arrive (Normal chez lui, il a toujours au moins 1h de retard minimum.). Dans la voiture, il y a déjà 3 personnes, Gaston, la soeur de sa femme et une amie de la soeur. (Ce qui est inquiétant c’est qu’il manque les espagnols – 4 personnes – et la femme de Gaston). Nous montons à 2. Total 5 personnes dans une ford focus (enfin je crois) de 3 portes. Bref on se sent déjà au complet. 14h nous attrapons Paula au travail (Mujer de Gaston, et oui elles travaillent le dimanche!!). Nous voilà six dans la voiture…pardon sept, une collègue de travail s’incruste. Nous voila donc parti 4 à l’arrière 3 devant.
Au bout de 5mns, Gaston ralenti. (Tiens!!, on fait une halte, ça sent pas bon ça). Nous attrapons le petit Uriel, fils de Gaston qui a un an et demi. Il faut donc se serrer derrière pour que ça maman le prenne devant.
Nous voila 5 derrière. Hors de la voiture, il fait au moins 40 degrés, à l’intérieur…pas de clim. La route défile sous les roues de notre Fangio, au bout de 45 mns, nous avons reconstitué le lac à l’arrière de la voiture.
Puis, libération!! Nous nous extirpons du véhicule, sortons les affaires (bouffe et boisson pour l’essentiel) et commençons à marcher vers la plage.
Moi – ¿Donde vamos? (Par où on va?)
Gaston – Debemos cruzar la montaña (On doit traverser la montagne)(je n’ai pas tardé à comprendre ce que ça voulait dire, une marche de 20mns en monté puis en descente, chargé comme des mulets. Heureusement l’arrivée vaut le voyage.)

Cuesta Blanca

Au programme, baignade, Choripan (Saucisses au pain), et bronzette (enfin pour les autres parce que je suis déjà rouge).
Nous repartons lorsque le soleil se couche. Gaston doit faire un aller retour pour déposer les filles au bus. (bon débarra!! c’est pas qu’elles étaient grosses, mais on était un peu serré à l’arrière.)
En attendant sur le parking, sur qui tombe-t-on? Notre ami Paul que nous avions croisé à la reception de l’ambassadeur (Voir ce billet). Et en effet, il vit sous une toile de tente et ce depuis 9 ans. Il nous raconte qu’il vit de coupe de gazon et de petit boulots dans ce village du bout du monde….et ca lui plait. Il nous parle de mai 68, de ses voyages, des evenements en France etc…mais voila, le temps était trop court pour en dire plus. Cependant, nous sommes invité quand nous voulons sous la toile de tente de ce vieux roots de 63 ans.
Ciao Paul, nos vemos…

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