Bises
Remi
PS: Sur votre droite, une musique de mon pays qui a un gros succes et que je vous dedie, Bersuit Vergarabat – Soledad
Au programme, baignade, Choripan (Saucisses au pain), et bronzette (enfin pour les autres parce que je suis déjà rouge).
Nous repartons lorsque le soleil se couche. Gaston doit faire un aller retour pour déposer les filles au bus. (bon débarra!! c’est pas qu’elles étaient grosses, mais on était un peu serré à l’arrière.)
En attendant sur le parking, sur qui tombe-t-on? Notre ami Paul que nous avions croisé à la reception de l’ambassadeur (Voir ce billet). Et en effet, il vit sous une toile de tente et ce depuis 9 ans. Il nous raconte qu’il vit de coupe de gazon et de petit boulots dans ce village du bout du monde….et ca lui plait. Il nous parle de mai 68, de ses voyages, des evenements en France etc…mais voila, le temps était trop court pour en dire plus. Cependant, nous sommes invité quand nous voulons sous la toile de tente de ce vieux roots de 63 ans.
Ciao Paul, nos vemos…
Bref, la foule s’exite, Manu fait peter les Watts. Tout le monde s’entrechoque, la musique est bien plus trash que sur les CD. Les corps commencent à transpirer. Les visages gouttent, les T-shirt sont moites. Les premiers poustillons de Manu nous arrivent dessus tellement nous sommes proche. (Enfin tellement je suis proche parce que dans le combat seul les plus forts l’emportent, bref Marion avait deja giclé 10 metres derriere.) Tout le monde sautille partout, les mains se lèvent (ca me rappel le concert de Ghinzu lors du festival d’Evreux, dedicace à Erwan qui s’etait battu à mes cotés dans cette rixe face aux artistes.) Lors de la chanson “Seigneur Matanza” (signifie massacre en francais) les Etats Unis sont fustigés, Bush traité de tous les noms. Des bras d’honneur surgissent de toute la foule. “Bush enculé de mondialiste etc…”. Ma chemisette commence à etre bien mouillée (je ne vais pas m’arreter là quand meme), je goute de partout (pas grave je suis super bien placé). Augustine est toujours vaillant dans le combat, à quelques metres de moi. Je lutte au milieu de la chaleur et de cette musique qui m’envaillit. Lorsque les mots Canabis et Washington retentissent, la foule s’exite pour la legalisation et contre les States. (moi qui suis un anti-americaniste primaire et un consommateur regulier de Canabis, ca tombe bien, je me sens tout de suite dans mon élément.(ironie)) Qu’importe, je fais le beauf, je fustige les States. (faut dire que les Etats Unis tiennent l’Amerique du Sud à la gorge, c’est assez scandaleux sous certains cotés, on se rend pas compte quand on est en France…Bref plaidoyé altermondialiste une autre fois.) Au bout de trois quarts d’heure, je suis carrement trampé. Les autres autour de moi sont torse nu. Les mains glissent dessus, Ziup, hop, pas possible de s’accrocher. Les filles ont presque déserté le pugilat. Ma chemise colle. La foule n’est pas moins compacte qu’au debut, meme si les personnes qui se sentent mals sont évacuées par pelletés. Cependant, je comprend vite que le combat ne cessera pas faute de combattant. Je decide donc un retrait stratégique sur le coté avant droit. (Reculer est quand meme plus facile que d’avancer.) Lorsque je suis à environ 10 metres de l’artiste, la foule est beaucoup moins virulente. La vue de ma chemise ouvre meme une voie royale. Sur les bons conseils de mes camarades, j’ote ma chemise afin de sécher. Devant la catastrophe de mon vetement, je l’abandonne dans la foule. (de toute facon je l’aimais pas cette chemisette. A la fin du billet je vous fais un recapitulatif de tout ce que j’ai perdu en Argentine, meme si cette chemise c’etait volontaire.) Je pars m’acheter un T-shirt Manu Chao super sympa avec les dates des concerts Argentins dans le dos, la classe!!! (je voulais en ramener pour les offrir mais il etaient chers, enfin tout est relatif 25 pesos (7 euros) mais j’avais plus assez de thune pour en prendre d’autres.) J’ecoute le reste du concert un peu plus en retrait, je profite de la musique est du show tres sympa au milieu des cigarettes enrichies. La foule se porte à 10 000 convives (moins les 2500 morts de la fosses). Le retour c’est fait partiellement à pied et grace à un taxi providentiel. Je me suis couché (après une bonne douche) la tete pleine de musique d’un concert qui a duré plus de 2h15.
Recapitulatif partiel (je suis sur que je vais en oublier) de ce que j’ai perdu en Argentine:
Un pantalon (oublié en voyage je crois)
Un pull (Déboires de la soirée mexicaine, dommage je l’aimais bien)
Un savon
Un ordi portable (Volé)
Une chemisette (abandonné)
Un deuxieme pull (perdu)
Une serviette de toilette (Dans une auberge ils ont cru que c’etait la leur. J’en ai piqué une de l’auberge en compensation)
Bref, mon entourage me dit d’etre un peu plus materialiste parceque ca devient grave. Si j’en trouve d’autres, je les rajouterai à la liste.
Pour les autres moments forts de la semaine, il y a la prise de billet d’avion avec Marion F pour le Road trip Argentin, à lire brievement sur son blog
Bientot recit de mes déboires au milieu du systeme communiste de ma fac. Et oui, je ne suis toujours pas inscrit pour les examens!! et le contact ne m’avait rien dit, le salaud!! Pour cela je dois faire faires des papiers, aller dans 50 services de l’etat differents demander le formulaire B612 au bureau G27, 3eme etage, 6eme batiment…..pour qu’ils me renvoient ailleurs etc….Coming soon quand je serai arrivé au bout. (j’ai quand meme commencé y a une semaine et c’est pas fini!!!)
PS: dans deux jours, mi cumpleaño, le 17 novembre
PS2: J’ai un telephone fixe maintenant, le numéro et dans le lien “mon adresse” sur la droite de cette page.