Rémi Aubert

On me traitera sûrement d’immonde squatteur, mais j’ai élu domicile, depuis quelques jours, dans l’appartement-bureau d’une sympathique association Franco Péruvienne qui s’occupe des enfants des rues. Ce sont des bénévoles qui donnent un peu de leur temps (1 an quand même) pour occuper chaque après midi des enfants des rues. Pour cela ils leurs font faire des ateliers divers et variés à but ludique et éducatif. Entre réunions d’association, cours de pédagogie inter-associations et préparation des ateliers, mine de rien…ça bosse. Mais voilà, quand certains donnent leur temps, il en faut pour donner leur argent….(c’est là que normalement vous intervenez si le cœur vous en dit)
Alors si vous voulez en savoir plus sur cette association n’hésitez pas à consulter leur site web officiel : http://www.enfantsdurio.org
En parcourant le site j’ai découvert que les dons doivent être envoyé à :
Benoît Giraud
99 rue de Reuilly
75012 Paris
Tél : 06 26 33 07 42
Alors n´hésitez plus, l’argent est bien employé visiblement !

Voila quelques jours que je suis à Lima et j’avoue honnêtement, être un gringo ici, c’est assez usant. On est en permanence sollicité. Le premier point le plus chiant, ce sont les taxis. De vrais sangsues ceux là. Ils klaxonnent en permanence pour dire qu’ils sont libres. Si tu as le malheur de marcher dans la rue sans regarder le trafique, tu peux être sûr qu’ils vont klaxonner pour dire « je suis là regarde, je suis libre, ici mon grand…. » Bref insupportable, une vraie pollution sonore. En plus, lorsqu’on est un blanc, ils s’imaginent qu’on ne circule qu’en taxi. Ils poussent même le vice au point que, lorsque tu veux traverser la rue pour aller à l’épicerie d’en face, ils s’arrêtent devant toi, t’empêchant ainsi de traverser. Lors de ce dernier évènement j’ai même subi le mécontentement du chauffeur parce que je n’avais pas été clair….on rêve!!!
Le second truc chiant est lorsque l’on se promène en centre ville. Alors sous prétexte qu’on est étranger (et que ça se voit à notre gueule), il faut nous parler en anglais. En plus je ne sais pas pourquoi tous les mecs qui se jettent sur moi dans la rue principale me sollicitent pour des pearcings et des tatouages, j’ai vachement la gueule de l’emploi. L’interpellation est du style, « hola my friend, do you want etc… » Le truc qui m’énerve direct car j’ai pas du tout envie d’être le « friend » d’un gros porc tatoué avec des peacings jusqu’aux parties sensibles.
J’en passe et des moins bonnes

Il s’agit des salines des incas, près de la ville d’Urubamba, dans la vallée sacrée des incas.

Je ne sais pas si c’est ma chance légendaire qui joue avec moi, mais les trajets en bus ont tendance à m’épuiser. Nous montons dans le bus pour aller à Pisac, ville Inca située à 1h de Cusco, et les ennuis commencent. Nous étions 54 dans un bus fait pour 26, tous le monde se marchait dessus etc… Un véritable sketch!! Cependant les choses n’allaient pas trop mal pour moi puisque j’étais assis. Mais voilà lorsque la masse humaine se fait compacte, l’enfer c’est rapidement l’autre. L’enfer pour moi fut un petit gamin de 4 ans qui puait littéralement la pisse et d’autres odeurs non identifiées. Il avait plein de bouffe qui débordait de la bouche et les doigts luisant de…(je ne préfère pas savoir). La sensation était comme celle d’une gigantesque inhalation d’urine, le nez bouché en moins, heureusement Marion à ouvert grand la fenêtre. Je n’en restais pas moins dégoûte lorsque la petite fosse septique s’est mises à jouer avec des petits personnages en tissus accrochés à mon sac. J’en avais mal pour ces pauvres poupées… L’arrivée à Pisac était une libération énorme, un bain d’air pur!!