Trois heures du mat, nous arrivons à la frontière Chilienne…
Dans quelques minutes j’allais fouler le sol Chilien (Où plutôt quelques heures). Je vais faire tamponner la paperasse puis je maperçois que des gars sont entrain de vider les bagages de la soute. C’est gagné pour nous, tous les sacs doivent passer au rayon X. Le problème c’est qu’il y a trois cars devant nous qui attendent la même chose. 1h30 plus tard, c’est au tour de nos bagages. Nous sommes priés de nous mettre en rang sur deux lignes. Les sacs défilent devant nous. Certains retournent sur le chariot qui va droit au cars, d’autres sont saisis par de gros costauds .c’est le cas de mon sac. On m’appel tel le prisonnier fautif responsable d’une rixe. J’approche, l’homme me demande ce que je cache dans la poche gauche. (Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai pas fait? J’ai acheté un pot de confiture!!!) Le douanier me suspecte, il me pose des questions sur ce fameux pot. Sacrée enquête, quel enjeu!!! Après moult explications, il ferme les yeux sur ce nid de bactéries qui entrera finalement sur le sol chilien.
Ce control nous a retardé de deux heures. L’arrivée prévue à 6h30 se fera à 9h au grand damne de Benoît qui m’attendait à l’arrivée. (Benoît est un ami qui était à Santiago du Chili au moment de mon voyage). La présence de Benoît à l’arrivée est inespérée. Moment mythique, les deux amis au bout du monde sur le continent sud Américain.
Nous nous dirigeons vers le centre ville pour trouver l’auberge de jeunesse. Encore une erreur du guide (cf. Road trip part 3 pour les erreurs précédentes) puisqu’à l’emplacement de l’auberge il y a un hôtel de luxe. Après avoir débusqué notre chaumière, nous petit déjeunons dans le centre. La ville est calme, les gens ne sont pas encore levés.
En réalité je ne me rappel plus trop de la chronologie de notre escapade à Santiago, mais en gros on a fait un bon tour de la ville, guidé par Benoît. Le centre ville et ses bâtiments anciens. Le mont San Cristobal pour avoir vu sur la ville. Malheureusement il y avait du brouillard alors cétait plus pour la forme. Logement de Benoît. Ces deux jours ont été très sympas. Mais vous vous en doutez, nous nétions pas au bout de nos problèmes avec Marion. Nous avions rendez vous le Vendredi 3 février 2006 avec Marion Motte à Bariloche, or, nous étions le 2. Nous nous dirigeons donc vers la gare routière pour acheter un billet pour le soir ayant 20h de bus. Mais horreur, plus de bus pour Bariloche avant dimanche. Oups, le RDV parait compromis. Une idée me vient cependant à lesprit, prendre un bus jusquà Osorno qui est la ville chilienne se situant à hauteur de Bariloche, nous prendrons un autre bus pour finir le trajet. Je sens Marion F pas très chaude mais elle accepte quand même. Ainsi, le soir même nous abandonnons Benoît pour monter dans le bus « Condor ». Un drame !!! Il sagit, au moins, dune reconstitution dun bus tchétchène. Il est inconfortable, les autres passagers ont emmené dix fois trop daffaires, y en a partout. Le conducteur sarrête pour aller acheter son Coca, pour faire monter la tante, la cousine etc Bref la nuit est assez terrible. Le vendredi 3 au matin, nous nous réveillons un peu bouffit à Osorno.
Une mission pour cette journée : joindre Bariloche par la cordillère des andes. (Ça fait pas mal rêver comme objectif dailleurs). Malheureusement, il ny a pas de bus faisant le trajet Osorno/Bariloche avant dimanche (ça aurait été trop facile). Trois Danois sont dans la même situation que nous. Lidée nous vient alors de louer une voiture pour traverser la frontière. Après pas mal de recherche, la conclusion est simple, « pas possible ». Il est donc temps de faire cavalier seul, les danois sont surchargés de bagages, on ne les connaît pas, quils se débrouillent !! Pour moi la seule solution cest de faire du stop. Il est 8h du mat, on a une journée entière pour faire 220 km, ça me parait jouable. (Les armées de Napoléon faisaient bien 80 km par jour à pied, on peut bien en faire 220 avec la voiture des autres !!!) Je motive Marion même si je ne la sens pas très chaude. (Si on est bloqué dans la cordillère, on va mourir de froid dévoré par les vautours etc vous imaginez les arguments.) Bref nous commençons à avancer à pied sur la route. Puis, rébellion ouverte de Marion qui nest plus du tout partante. Rébellion matée !! Nous continuons. Le stop ne marche pas si bien que ça. Mais tout à coup, une bétonneuse sarrête le long de la route pour autre chose. Sur linsistance de Marion je vais demander au gars sil peut nous prendre, il accepte mais il ne fait que 50km en direction de la frontière. Le camion est tout mort, le compteur de vitesse ne marche plus, la rouille envahie tout, pas grave, on avance. Il nous « drop » au village dEntre Lagos. Là, personne ne sarrête à part une voiture de tourisme surchargée de huit personnes. Ils sont prêts à nous prendre, malheureusement ils ne vont pas au bon endroit. (Je ne sais pas trop où on serait monté dailleurs). Nous décidons finalement de prendre un taxi pour faire quelques kilomètres jusquà la frontière, là nous frapperons aux fenêtres des voitures pour quelles nous prennent. Ils seront arrêtés on aura tout le temps de demander. Et la méthode paye. Un groupe de trois jeunes chiliens accepte de nous prendre. Ils vont à Bariloche pour le WE afin de se bourrer la gueule. Ils ont dans les 19/20 ans, sont moches (dixit Marion) et sont en rut (un truc de fou, ils se tournaient au moindre objet féminin que nous croisions.) Nous arrivons finalement à Bariloche à 17h. Marion me remercie de lavoir traîné dans cette galère (Sur le moment jai cru quelle blaguait mais elle était sérieuse et ça ma beaucoup touché). Mon téléphone portable sonne, cest Marion Motte, qui vient de descendre du bus à la gare routière de Bariloche !!!
Hé oui …un court passage à Santiago mais super sympa
je ne connais pas la suite …..bravo Marion pour le super voyage avec Rémi en CONDOR ….lol
Vive les transport CHILe